Tu entends ces implacables accords ? Harpe, tam-tam, contrebasson, cor… annoncent la couleur funèbre de ce mouvement.
Seul un hautbois émerge de cette texture sombre et dialogue avec les cors. Mahler figure un homme qui improvise une mélodie en attendant son ami pour lui dire adieu.
Les cordes animent le discours qui se calme rapidement.
L’orchestre se fait silencieux pour écouter le récit du chanteur, inspiré d’un poème de Mong-Kao-Yen Dans l’attente de l’ami.
Ah, Mahler me parle d’éternité !